Qu’est-ce qu’une micro-entreprise et quels sont ses avantages ?
Une micro-entreprise est une petite entreprise qui peut être définie par sa taille et le nombre de personnes qu’elle emploie. Elle se caractérise par un faible volume d’activité, un chiffre d’affaires inférieur à un certain seuil et des effectifs ne dépassant pas 10 salariés.
Les avantages proposés par les micro-entreprises sont nombreux. Tout d’abord, elles bénéficient de tarifs préférentiels pour l’imposition de leurs revenus, ce qui permet aux entrepreneurs de réduire leurs coûts et donc leurs charges fiscales. De plus, les formalités administratives liées à la création et au fonctionnement d’une micro-entreprise sont moins contraignantes que celles applicables aux autres formes juridiques d’entrepreneuriat. Enfin, il est possible pour une micro-entreprise de recruter des salariés sans avoir à passer par des procédures complexes ou fastidieuses.
Qu’est-ce qu’un plafond de micro-entreprise ?
Un plafond de micro-entreprise est une limite fixée par l’État à la somme des charges sociales et fiscales que les entreprises doivent payer. Il permet aux petites entreprises de bénéficier d’un taux réduit et d’une exonération partielle, pour leurs charges sociales et fiscales.
Cette limite est basée sur le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise. Si un micro-entrepreneur dépasse ce seuil, il devra payer des charges supplémentaires, en plus de son taux réduit. Cela peut être très avantageux pour les petites entreprises qui ont un faible chiffre d’affaires et qui ne sont pas encore prêtes à payer des taxes plus élevées.
Le plafond de micro-entreprise est différent selon les pays, mais généralement, il est compris entre 5 000 € et 33 100 € par an pour les entreprises individuelles ou auto-entrepreneurs. Les entrepreneurs qui dépassent ce seuil sont considérés comme des « grandes » entreprises, avec une imposition plus importante.
Quels sont les seuils de chiffre d’affaires pour bénéficier de ce plafond ?
Le seuil de chiffre d’affaires pour bénéficier du plafond de micro-entreprise est fixé à 82 800 euros annuels. Ce montant peut toutefois être réduit si le chiffre d’affaires moyen mensuel est inférieur à ce montant.
Dans ce cas, le seuil est égal au produit du coefficient multiplicateur (fixé à 7) et du chiffre d’affaires moyen mensuel. Le coefficient multiplicateur peut varier en fonction des activités exercées par l’entrepreneur et son secteur d’activité.
Par exemple, un entrepreneur qui a une activité commerciale ou artisanale dont le chiffre d’affaires moyen mensuel est de 3 000 euros aura un seuil annuel égal à 21 000 euros (3 000 x 7).
Quelle est la fiscalité appliquée aux micro-entreprises avec le plafond ?
Les micro-entreprises sont soumises à des règles fiscales différentes de celles qui s’appliquent aux entreprises classiques. Elles peuvent bénéficier d’un régime très avantageux, à condition de respecter un certain plafond. Ainsi, le montant annuel du chiffre d’affaires ne doit pas excéder les limites fixées par la loi. Pour l’année 2021, celle-ci est de 82 800 euros pour une activité commerciale et 33 200 euros pour une activité artisanale ou libérale.
Lorsque ce seuil est dépassé, le régime fiscal applicable à la micro-entreprise n’est plus valable et l’entrepreneur doit se conformer aux modalités d’imposition en vigueur pour les entreprises classiques. La micro-entreprise bénéficie donc d’un système fiscal allégé si elle respecte le plafond prévu par la loi. Elle est imposée sur son bénéfice forfaitairement et sans distinction de revenus professionnels ou non professionnels. Le taux forfaitaire appliqué correspond alors à un abattement qui varie selon le type d’activité exercée (commerciale, artisanale ou libérale).
Quels sont les avantages et les inconvénients d’opter pour ce plafond ?
Le plafond de micro-entreprise est une solution intéressante pour les entrepreneurs qui souhaitent limiter leur exposition aux impôts et à la fiscalité.
Avantages :
– Une simplicité administrative : il n’y a pas de déclaration trimestrielle des charges sociales, ni de TVA à payer.
– Une imposition forfaitaire sur un montant annuel fixe, en fonction du chiffre d’affaires réalisé.
– Des cotisations sociales inférieures à celles des autres régimes fiscaux.
– Pas de formalités comptables : pas besoin d’un expert-comptable ou un logiciel spécifique pour gérer vos finances.
Inconvénients :
– Le plafond ne s’applique qu’aux entreprises individuelles, ce qui signifie que si votre activité atteint un certain seuil, vous devrez changer de régime et passer à l’impôt sur le revenu ou au régime réel simplifié.
– Le montant annuel imposable est limité et ne peut être augmenté sans changer de statut fiscal.
– Vous êtes tenu d’effectuer une déclaration annuelle en ligne et éventuellement des paiements supplémentaires si votre chiffre d’affaires excède le plafond autorisé.
Quels sont les critères à respecter pour bénéficier du plafond de micro-entreprise ?
Les critères à respecter pour bénéficier du plafond de micro-entreprise sont nombreux et variés.
- En premier lieu, l’activité doit être exercée par une personne physique, à titre principal ou accessoire. La nature de cette activité doit également relever des professions commerciales, industrielles ou artisanales, ainsi que des professions libérales réglementées et non réglementées.
- De plus, le chiffre d’affaire annuel ne doit pas dépasser un certain seuil. Ce seuil est fixé à 70 000€ pour les biens et services vendus aux clients particuliers, 32 600€ pour les prestations de services fournies aux entreprises, et enfin 81 200€ pour la vente de marchandises achetées en vue de leur revente.
- Il faut pareillement prendre en compte le fait que l’entrepreneur doit exercer son activité depuis au moins 3 mois avant d’être admissible à ce dispositif fiscal. En outre, il ne peut pas être inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) ni être soumis à la TVA.
- Enfin, le bénéficiaire du plafond doit s’engager à ne pas effectuer d’opérations qui font partie des exclusions prévues par la loi : opérations relevant d’une profession libérale réglementée (médecin, avocat…), travail dissimulé…